Regard sur les 5 tendances émergentes du luxe
Khlauda MOLLARD
Editrice www.nouvelleplace.com
1. Les métiers d’arts français face à la mondialisation
Avec la mondialisation, la légitimité française n’est plus acquise. La qualité se trouve aussi ailleurs. Pour s’adapter à cette concurrence exacerbée, le comité Colbert s’interroge sur les possibilités de concilier haute technologie et savoir faire artisanal français. Tout en luttant contre la contrefaçon.
Hier idéal aujourd’hui concept marketing, le luxe aura de plus en plus besoin d’experts capable de jongler avec l’intelligence de la main, des nouvelles technologies et des l’international pour défendre les marques françaises.
Catherine Dumas, sénatrice de Paris, évoque sa volonté de créer une université des métiers d’art, dans la perspective d’assurer la transmission du patrimoine et la promotion du savoir faire.
Autre projet latent : proposer au Président d’être accompagné par certains des acteurs de l’industrie du luxe, lors de voyages internationaux, garant de l’image de marque de la France.
2. L’hyper luxe : créateur de liens 2.0
Frileuse, l’arrivée du luxe sur internet définit une nouvelle relation avec le consommateur internaute, parfois bloggeur.
Si l’utilisation de l’univers virtuel 3D second life réussit à créer le territoire onirique de la marque, cet usage correspond à une stratégie de lancement.
Mais exploiter les clubs privés, se révèle est une excellente stratégie pour fidéliser.
Quant à l’apparition du « buzz de luxe » dans la blogosphère, il semble que les marques sont ouvertes à laisser s’exprimer les bloggeurs sans autorité après les avoirs conviés à une soirée de relations publiques.
Dans le même temps l’utilisation du terme « luxe » sur la toile apparaît galvaudée, et souvent détourné par rejet.
Une récente étude sur le web sémantique menée par François Laurent pour AMI Software & IPSOS révèle à quel point il convient d’éviter, je cite « le recours systématique au mot luxe dans les positionnements et les communications de marque ».
3. Le nouveau luxe : de la désacralisation vers un hommage du quotidien
Depuis que les maisons ont souhaité développer leurs parts de marchés, le luxe est accessible en unité marketing. Certains produits peuvent être considérés comme des produits de grande consommation, de par leur distribution non sélective.
Une vague de collectifs d’artistes décomplexe la conception classique du luxe, puisque contradictoire.
De l’audace, ils en ont. Activistes branchés, early adopters souvent, ils détournent et customisent. Le concept store Colette en est la vitrine, rue st honoré.
Tous les codes de communication sont alors bouleversés, et concourent à définir un luxe plus subversif.
Face à la surenchère Bling Bling, pourra t on alors envisager d’acheter un dentifrice Gucci ?
4. A la conquête des espaces durables
Les nouveaux espaces durables se dessinent du côté de l’éco tourisme et de la bio conception.
Acquérir un produit de luxe devient un acte citoyen. L’engagement avec l’imaginaire de la marque est d’autant plus fort, car il implique une vision systémique de l’ensemble de la chaîne de production.
Les grands groupes ont leur département environnement.
Cette macro tendance séduit les alter consommateurs, prêts à payer un prix juste et équitable.
5. Un état d’esprit qui s’applique au management
Révélateur de désirs et d’ambitions, le luxe est d’abord un rendez vous avec soi. Qu’il soit le théâtre ou l’accessoire de votre style de vie, il signe avant tout votre identité. Les attitudes ostentatoires s’effacent au profit de valeurs plus profondes. Transposons cette approche du luxe comme un choix personnel guidé par une communication intelligente.
Un « super flux » créatif se développe
Par extension interactive (flux rss) : il encourage les internautes à créer sur son territoire de marque numérique. Yves Saint Laurent et Cartier proposent de prendre part au rêve sur leur territoire numérique, en composant des morceaux de musique.
Le luxe est une ressource indéfinie dont il faudrait souvent s’inspirer pour être en phase avec la communication de changement.
Une philosophie de vie, pour une vision humaniste du management
Le manager philosophe redonne du sens aux actions. Prendre le temps de penser, d’adopter permet dans bien des cas de renouer avec l’âme de l’entreprise, capital image.
De plus en plus d’entreprises font appel à ces cabinets spécialisés pour les aider à adopter « un recul réflexif. »
Yannis Constantinidès, agrégée de Philosophie confie au magazine Newzy (édition de juin 2008) : « L’entreprise repose sur des valeurs philosophique comme le dépassement de soi, l’innovation. C’est un bouillon de culture et de créativité. »
Concilier rêve et action : Lieu commun des « hyper job » à venir ?
1 commentaire:
il y a une erreur :: ipsos et pas Ifop
Pourriez vous le corriger
Merci par avance
C'est notre
société qui a produit cette étude: Ifop , moi même pour être précis
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