dimanche 30 novembre 2008

Un nouveau groupe pour les chasseurs de tendance, y compris dans l'univers du luxe !!!

Lancement du groupe « Chasseurs de Tendances » sur Facebook
Chasseur de tendances, trend hunter, défricheur, découvreur, tendanceur, cool hunter, dénicheur, détecteur d'influences créatives... peu importe leurs noms, ce sont des laboratoires intégrés !!! Ils travaillent pour des bureaux ou ateliers de style, des agences de tendances, des observatoires, des entreprises industrielles avec des titres à géométrie variable, le milieu de la mode ou de la décoration ou bien peuvent être consultants. Pour certains cette activité est encapsulée dans un autre métier. Ils naviguent entre intelligence market, art, design, fashion, sociologie, innovation, street culture, luxe, fooding, décoration, etc Ils sont à la fois observateur et acteur, car ce sont des influenceurs (certains peuvent se la jouer gourou/guru). Ils partent régulièrement en immersion pour identifier ces fameuses tendances qui permettent aux entreprises d'avoir une longueur d'avance. Ils vont visiter des salons professionnels, des galeries, des librairies off, des boutiques branchées, des défilés de créateurs, aller au cinéma, lire les magazines inédits, voyager pour humer, respirer l'air du temps. Ils peuvent errer dans les rues avec leur appareil photo quand ils voient un détail impromptu.

http://www.facebook.com/group.php?gid=37562403450

Think Trends, un cycle de conférences dédié au luxe

Pour la première du Think Trends, cycle de conférences consacrées au luxe mis en place par Express Roularta Services, la Fondation Cartier accueillait ce mardi 30 septembre 2008 l’équipe de la régie et ses invités, soit plus de 80 personnes. Comme l’a expliqué Véronique Pican, directrice commerciale d’Express Roularta Services, le Think Trends se veut véritable antichambre du luxe, afin de susciter le débat et qu’émerge une réflexion nouvelle sur le secteur, mais surtout, de nouveaux outils de communication pour les acteurs concernés. Comment ? En bousculant les poncifs et discours éculés sur le marché –le luxe comme art de vivre à part, affaire de possession ou d’extravagance ; pour que souffle un vent frais, soit la vision soutenue par Express Roularta Services. Ou celle d’un luxe ancré dans la réalité, le quotidien –plutôt qu’uniquement fait d’extraordinaire ; porteur d’expériences –ne rimant pas seulement avec possession matérielle, mais également un luxe ouvert aux tendances, contrairement au cliché selon lequel il serait autarcique, tournant sur lui-même, évoluant en vase clos au sein d’un cercle restreint d’initiés. Et, pour illustrer ce parti pris, Express Roularta Services a présenté son Manifeste, constitué de phrases et polaroïds tant chocs qu’esthétiques, imaginé et construit, tout comme la conférence, en collaboration avec l’agence de communication planning ReLoad (Publicis Groupe Media).

Pour ce premier volet du Think Trends, c’est l’étroite relation entre sens et luxe qui était à l’honneur. Thomas Jamet, directeur associé de ReLoad, a ainsi ouvert la conférence en démontrant dans quelle mesure la relation entre marques et consommateurs a changé –d’un rapport vertical à une interaction croissante, permise notamment par la démultiplication des outils de communication et l’ère du digital. Une évolution qui se traduit d’abord par le fait que cette nouvelle relation marque/consommateur se base sur l’expérience. S’est donc opéré un glissement de la marque comme entité « prête à consommer » vers la marque comme source d’expériences multiples : intellectuelles –l’imaginaire stimulé par l’univers de marque, mais également physiques. Une expérience de marque qui agit donc, à un moment donné, sur les sens : elle donne à voir, à sentir, à goûter, à entendre, à toucher aux consommateurs. Et c’est d’autant plus vrai pour les marques de luxe, ne serait-ce que pour le travail de matières nobles qui caractérise la haute couture par exemple.
Jean-Christophe Gombeaud, directeur marketing d’Express Roularta Services, s’est ensuite attaché à présenter les résultats mis à jour par l’outil exclusif Express Roularta Services/ ReLoad –une étude qualitative menée auprès de 20 experts du luxe, suivie d’une analyse sémiologique des résultats afin de permettre une rationalisation a posteriori de ces derniers, et, enfin, une approche quantitative dont l’objectif était de définir, chiffres à l’appui, les univers sensoriels de 16 marques de luxe, ou exploitant les codes du luxe. Le public s’est donc vu présenter les cas de Louis Vuitton et Apple, appartenant chacun à des univers spécifiques –entre naturalité et animalité pour le premier et urbanité et éthéré pour le second. En termes de média, une conclusion s’est imposée : les marques du luxe n’exploitent que peu la polysensorialité des média, alors que ceux-ci, comme l’a démontré l’étude, laissent le champ libre à nombre d’innovations et d’expériences sensorielles. Et, d’après les interviewés, cela s’applique particulièrement à la presse magazine –laquelle est, de surcroît, le second point de contact pour les marques de luxe, après le point de vente et avant le bouche à oreille.
Enfin, en guise de conclusion à même de nourrir et d’ouvrir la réflexion, Virgine Parisot, directrice de la stratégie de l’agence de design global Saguez & Partners, a rappelé, exemples à l’appui, qu’une cohérence totale dans l’identité de marque était indispensable pour qu’il y ait attachement, voire mieux, affection du consommateur. Une cohérence à décliner jusqu’aux points de vente, lesquels ne doivent pas négliger, eux non plus, l’expérience sensorielle. Et ce d’autant plus qu’aujourd’hui, les lieux de consommation hésitent encore entre décorum –temples à admirer plutôt qu’à vivre- et expériences sensibles qui s’offrent au chaland.
http://blogs.expressroulartaservices.com/thinktrends/2008/10/think-trends-les-sens-du-luxe.php

Enquête sur l'avenir du luxe à l'horizon 2015 !!!


Tendances Luxe[s] 2009_2015
Une enquête exclusive de smartfutur.fr

Même si Dubaï s'est enrhumé en novembre 2008 suite à la crise et plusieurs secteurs du monde du luxe ont présenté des premiers signes avant-coureurs de tassement dès 2007 (en valeur relative !!!), pour autant le monde du LUXE est une locomotive still puissante. C'est tout le paradoxe d'un monde où l'explosion de la fracture sociale se traduit par une croissance des fortunes personnelles un peu partout dans le monde y compris en Europe... Aussi ce questionnaire vise à établir quelques tendances du monde du LUXE, avec des regards croisés d'individualités afin de publier une mini-étude qui sera disponible gratuitement sur www.smartfutur.fr avant fin 2008 !!! Le principe c'est que vous ne répondez qu'aux questions qui vous inspirent, car pas d'envie, alors pas de vision ou d'imagination fertile ou de plaisir. Nous acceptons aussi les réponses de type tags (mots clés). Merci par avance pour une smart coopération. Vous pouvez télécharger le questionnaire sur le groupe google http://groups.google.fr/group/luxe-du-futur (vous pouvez aussi visionner un blog complémentaire (http://luxedufutur.blogspot.com/ ).

Réponse souhaitée avant le 15 décembre 2008 à l'attention de René Duringer, smartfutur@gmail.com

samedi 29 novembre 2008

Luxury Trends to watch

Six Fractional Luxury Trends To Watch

It was and remains a substantial growth consequence of another Perfect commercial Storm: where emerging needs of many people appear at the same time as an industry that satisfies those needs. In this case, the need for luxury access, for rebalancing family relationships, the need for sanctuary and retreat from a world still suffering from the fallout of 9/11, of 24 hour work days, of a culture darkened by wars, both extant and emergent, the shared residence industry came a the perfect time. It had been tested, the idea wasn't exactly new, but, as anyone saw, it had great possibilities.

The demand for luxury, whether it be fractional interest in high end real estate, access to 6-10M residences offered by Destination Clubs, or, access by jet card to private jets, or fine art, handbags, helicopters, jewelry, yachts, cars or even exotic pets, now all have a fractional, luxury component attached to them. In the fractional interest industry, fueled by the growing desire for luxury access, has grown 4 fold in three years, growing from a 513M industry in 2003 to a nearly 2.5B industry in 2006 ( stats from Ragatz Associates, Executive Summary 2006). However, according to Bloomberg News, (11/30/07). Luxury GOODS purchases dropped 21%, for each affluent consumer in the third quarter, 2007,while spending on buying and renting experiences gained 11%, according to Unity Marketing, a research firm in Stevens, PA. What does this mean? That handbags are becoming less important than a Mountain Trek to Bhutan, where those handbags would be more of a liability than an asset? At the moment, probably. The trend toward the purchase of the experience rather than a distinct product has been called Transumerism, and has been discussed in Trendspotting http://www.trendspotting.com , and the term "fractionallifers" used to describe the socio demographic group, among others . It is a natural outgrowth of experiential marketing strategies, where what you FEEL when using the product transcends the existence and price of the product itself. Below are a few other trends that may appear as relevant as next year imposes and exposes the up and downsides of the luxury access industry.

Democratizing Luxury

l. Luxury consumers are an indefinable, almost nebulous population - it is rumored they spend a Lot of money each year working at remaining that way -- except for the occasional, visible symbols: the car, the home, the handbag, the watch, the Black plastic card. Thus, the symbols of luxury without the essential HNW, can be democratized for many, not just The Few. Going Fractional used to mean buying into a fractional residence, and joining a Destination Club where access to multi-million dollar residences would allow for greater high end vacation options. At the end of the day, and on into next year, it looks as if it may not matter much as to how much money the member has ( over and above the membership deposit and annual dues payment) - both millionaires and billionaires enjoy the large homes, the concierges, the private chefs, the Net-jet cards. The symbol and the reality, the artifice and the authenticity are becoming enmeshed. From the outside, it looks as if everyone is having a good time. From the inside, it is hard to tell who is high net worthy and who has high net worth. At Bag, Borrow or Steal, http://www.bagborroworsteal.com a fractional handbag and jewelry enterprise, a vintage ostrich Kelly bag from Hermes costs $816.00 a week. A new one, which is wait-listed as of this writing, costs $11,000. Democracy in action.

One Of A Kind Experiences

2.While this oddly democratizing, limited- time-luxury -access- trend is taking shape, another is moving in a different direction: mature affluents are moving toward quiet, exclusive, secretive ' one of a kind" experiences. These people seek products, interests and style experiences that are one of a kind and significantly deluxe. As an example found in the destination club industry is Exclusive Resorts' http://www.exclusiveresorts.com Once In A Lifetime Travel Experiences . Designed for families, couples and adventure, just a few include biking through the Loire valley, traveling to Koh Samui in Thailand, skiing in Patagonia, mountain trekking in the Himalayan kingdom of Bhutan, and the like. Similarly, Solstice, within the coming year, is opening a residence in 2008 Warapuru, in the Amazon rainforest.

Together, Together.

3. Accelerating since 9/11, and threaded with a sense of deep anxiety about our present and future, as well as understanding that our world for the first time since the Industrial Revolution has 24/7 work schedules is, the need for deeper community, that includes family, social occasion and inclusion with all friends we know and love. It is the need for time to be better spent than in the production and consumption modes And quite simply, the shared residence industry allows for a powerful antidote: time is the currency of life, and, according to John de Graaf, et al., authors of the popular book, Affluenza, personal relevance comes in not how much we produce, but well we have connected to others. Human connectedness can be well-fostered within the context of the family getaway, in exclusive destinations and large, child friendly residences. A recent survey of American Express Travel Agents revealed a significant rise in luxury travel among families. 82% wanted high end hotels with kids programs and 56% traveled with Nannies ( KWE Marketing Group, 2007). For these reasons, and others, Solstice http://www.solstice.com , and Quintess http://www.quintess.com have both witnessed a rise in multigenerational travel to their properties - where families with children, children's friends, nannies and grandparents all travel together, together. ( private correspondence, Ben Addoms and Graham Kos with author)

4. Growing Green Awareness

BelleHavens http://www.bellehavens.com , a high end quite destination club, decided this year to have the first GreenHome initiative for all the residences in the their club. This growing awareness of the need for light bulb change, recycling, and lowering carbon-emissions offset while vacationing was an idea that emerged with the members, and finally was adopted by the club itself.

Quintess, The Leading Residences of The World, also has created initiatives to help guests create an environment of eco-friendliness. With it's partner leading Hotels Of The World, Quintess joined the Leading Green initiative, with the help of the ecotourism non-profit organization, Sustainable Travel International. In addition, to promote carbon-neutral travel, Quintess offsets members' energy consumption costs in 60+ global locations by making contributions to renewable energy programs that prevent an equal amount of carbon emissions worldwide.

Traveling on a private jet can bring out guilt and remorse by those who worry about the state of the earth. But this year one fractional ownership jet provider, NetJets Europe http://www.netjetseurope.com , announced a major eco-travel initiative requiring all new and existing private jet clients to pay some €4,000 per year to offset their carbon footprints. NetJets also began to fund Princeton University's Carbon Mitigation Initiative, which investigates green jet fuel technologies for commercial and private jet use.

5. Concierges, Personal Life Organizers

The most significant shared residence industry clubs have always had a concierge component while in residence. Quintess/Leading Residences Of the World, were among the first to take this a step further: for example, designed their OnQ services to follow their members outside the vacation realm. When you become a member of Quintess, you receive OnQ Concierge services 24/7, whenever it is needed. Ultimate resort has done the same. These clubs both know that as wealth levels have increased, it is necessary for members to have personal service providers to make the planning and the execution of the vacation, done by others

The Concierge industry has grown so drastically within the past few years. As an example, Quintessentially http://www.quintessentially.com ( no relation to Quintess/Leading Residences of the World Destination Club) is a concierge company in the UK that started out a few years ago, and now has taken on wine, art, and real estate consultancy. The more affluent the members become, the more these types of organizational services will be needed, wanted and provided by mid-level fractionals to the highest end Destination Clubs. More and more focused services will be acquired by many clubs in the coming years.

6. Health, wellness, age management -

The statistics speak for themselves - there are 80M boomers in the US, someone turns fifty each seven seconds, Over 1/4 of the US population ( 26.8%) are Boomers and they have been 2-10trillion in liquid assets. (all AARP statistics). And the link is, according to Ragatz Statistics Executive Summary 2006, the average age of the buyer of the shared residence asset is 51. It is no wonder then that from the mid-level to the highest end Private residence and Destination Club residences have either a resort with spa closeby, or a Spa on property, mainly because their members use and appreciate these services, and view them more as a necessity than as an amenity. The branded residence clubs often have their own branded spas; The Remede at St. Regis http://www.remede.com , the Willow Stream at the Fairmont Heritage Place http://www.willowstream.com/ , and beyond.

Exclusive Resorts is one destination Club that has residences at one of the premiere Destination spas in the country - Miraval Life In Balance, in the Catalina Foothills outside of Tucson, Arizona, is one of the most popular destinations in the whole coterie of Exclusive Resorts' options. It offers integrative services to enhance a kind of gestalt mindfulness of moment-to-moment life nuance, Ayurvedic treatments, Chi Nei Tsang, Shiatsu, and others are part of the 100 treatment option schedule.

The new Capella Pedregal http://www.capellacabo.com/ , a high end Private residence Club at land's End in Cabo San lucas, Mexico has Auriga, a signature spa and wellness center that includes the tradition of Mexican folk healing. The treatment environment range from treatment pods within the resort area itself, to the Curandera's ( the healer's) cottage on a hill above the resort. Often, these services are inspired by the phases of the moon, and encourage guests to attune their wellness routine to their ebb and flow.

John Cage, a great American avant-garde composer once said, " The greatest luxuries are time and space." It was true in his time but with one difference: in his time, the lines of demarcation between the lifestyles of the rich and famous were very well defined. In our time, due to the rapid growth of the fractional interest industry, more can and will be able to experience the results of these trends, combining the best of the best life has to offer.

Susan Kime
http://www.fractionallife.com/articles_six_trends.asp

2008 Luxury Briefing Conference : premières analyses à Londres

Luxury Briefing conference spells out emerging market opportunities for luxury players amid global downturn – 21/11/08
Source: ©The Moodie Report
By Mary Jane Pittilla


INTERNATIONAL. Luxury goods companies still have a great opportunity to appeal to consumers in emerging markets despite the global financial crisis, according to several speakers at the 2008 Luxury Briefing Conference.

The event, held yesterday in London, also touched on the key role of travel in catering to the emerging luxury consumer. Research presented by Accenture Managing Partner Richard Wildman had found that up to 80% of purchases by Asians were made when they go abroad, and as much as 30% of developed market sales (e.g. in Europe) is attributed to emerging market customers as they travel.

Wildman also pointed out that the BRIC markets (Brazil, Russia, India and China) would continue to grow in the next few years, albeit more slowly than before.

Assessing the potential of the market, he said total luxury goods sales were estimated to be around $250 billion per annum globally, with the emerging markets driving the bulk of sales in recent years, averaging around 23% from 2003 to 2008; in comparison, developed markets were flat or declining. By 2010, some 40% of total luxury sales could be generated by BRIC markets.

Wildman's speech focused on a “two-speed world” inwhich global luxury brands were now balancing the contrasting demands of a downturn at home and rapid growth abroad – noting how one new retail outlet was opening every minute in China.

Each emerging market was unique and a deep understanding of consumer preferences, lifestyle and culture, as well as an ability to sense how the market will develop, would guide luxury brands’ expansion and brand building, he added.

Customer service

Many speakers emphasised the importance of customer service. In a wonderfully optimistic speech, Villa Moda Owner Sheikh Majed Al-Sabah set out his vision for his luxury department stores, which are all based in the Middle East and cater to local customers. His multi-brand stores successfully combine local and contemporary retail design, drawn from the local souks and the best (non-retail) design talent in the world. His shops offer a concierge style of service, where customers can have gifts delivered to friends and family or alterations made to designer clothes - even those purchased in Europe.

Several speakers made it clear that consumers in emerging markets were savvy and knowledgeable and were already beginning to demand customer service standards at least as good as - or even superior to - current international standards.

The audience saw two telling videos: one showed an ordinary-looking Chinese man waxing lyrical about his collection of ten watches. Another video filmed a Russian woman discussing the merits, heritage and image of a certain high-end Swiss watch brand versus the diamond-set watches produced by French luxury jewellery houses.

The watch segment was mentioned by several speakers as a key category among Asian customers, many of whom are male and have a desire to demonstrate their wealth and status.

Luxury brand "fatigue"

Sir David Tang, the flamboyant Asian businessman and founder of Shanghai Tang, and Claire Kent, a former Head of Luxury Research at Morgan Stanley, both spoke of luxury brand "fatigue".

During his extensive travels Tang had observed that shopping malls were beginning to look the same the world over, offering the same luxury brands. "It's all getting very boring," he said. Acknowledging that newly affluent Chinese "want to blow their money", he urged a return among brand owners to creativity, personalisation and craftsmanship in new product development.

Kent predicted the imminent “bursting of the It bag bubble” and said that brands whose strategy relied on customers trading up would suffer in the downturn.

Based on her insights, she provided a list of six opportunities in the luxury market: jewellery; men’s shoes and men’s grooming; eco luxury; African culture (thanks to US President-elect Barack Obama); and high-end, healthy food for consumers "on the go".

*A full report on the 2008 Luxury Briefing Conference revealing the latest facts, figures and trends in the luxury goods industry will be published on The Moodie Report website next week.

L'avenir du luxe selon Uché Okonkwo en 2009

33O millions de bouteilles ! C’est le nombre de bouteilles de Champagne vendues en 2007, la plus grosse vente jamais connue depuis la création du Champagne en France vers 1668. Ainsi, l’année dernière fut baptisée l’année du Champagne dans le secteur du luxe. Un an plus tard, à l’approche de la fin de l’année 2008, il semble que l’histoire ne se répétera pas dans le monde des vins haut de gamme, ni même dans les autres secteurs du luxe tels que la mode et les accessoires, la maroquinerie, les parfums et les cosmétiques et même, selon toute apparence, les secteurs réputés intouchables, ceux de la joaillerie et de l’horlogerie.

Avec l’économie américaine en récession et avec ses impacts sur le reste du monde, la question de la conséquence de la crise financière sur le marché du luxe est posée partout, des salles des conférences, aux magasins et aux hôtels, aux entreprises et même chez les clients. Dans le secteur de la mode et des accessoires, la gamme de produits est en train d’être réévaluée et modifiée pendant que, dans la distribution, les projets de développement du réseau des magasins sont réexaminés et le processus de commercialisation amélioré pour optimiser les ventes. Dans la catégorie des vins et spiritueux haut de gamme, les budgets et dépenses en publicités sont en train de baisser alors qu’en joaillerie et en horlogerie, la réponse à la question du changement dans les comportements des clients des marchés émergeants reste sans réponse en ces temps incertains. Dans le secteur des hôtels de luxe, l’occupation des suites reste la même mais, globalement, il y a un léger ralentissement au niveau des séjours et des diners, comme si les clients trouvaient soudainement leurs foyers plus attrayant au divertissement et à la relaxation. Bien que les réponses que nous avons reçues varient lorsque nous avons demandé aux clients du luxe, dans le cadre du débat actuel sur Luxe-mag.com section « opinion », si leurs dépenses dans ce secteur avaient changées, cela indique une chose – un produit à un prix élevé reste attirant alors qu’un produit à bas prix est synonyme de déclin des ventes.

De plus, les performances attendues sur le marché européen, japonais, asiatique et avec les marchés du luxe émergeant de Chine, d’Inde, de Russie, du Brésil et du Moyen-Orient ont été un challenge à surveiller et à prédire, car les multiples facteurs macro-environnementaux affectent actuellement ces régions à différents niveaux. Des facteurs comme le prix du pétrole, les performances de la bourse, l’inflation, les taux d’importations et d’exportations et les coûts des voyages contribuent tous à un nouveau déséquilibre conjoncturel et à une incertitude sur la nouvelle direction de l’industrie du luxe. Des analystes optimistes ont indiqués que les marques de luxes tels que Hermés, Louis Vuitton et Gucci vont sortir indemne car ils ont eu la présence d’esprit de décentraliser leur dépendance à des marchés spécifiques, tout en maintenant un plan de croissance international au niveau des ventes et tout en diversifiant leur portefeuille de produits. D’autres ont affirmés qu’avec le déclin manifeste des ventes aux USA et les signes précoces du ralentissement des voyages et des ventes dont nous avons été témoin en Europe et au Japon, deux marchés matures décisifs, le secteur du luxe n’aura pas une année 2009 tellement « rose ». Les prédictions réalisées sur le résultat attendu pour 2009 indiquent une diminution de 7% dans le secteur (Bain & Company), pendant que d’autres indiquent une sombre baisse de 7,4% de l’indice boursier du luxe comparé à 2007 (TAG). Un exemple concret dans l’actuel perspective des ventes de luxe est l’ouverture récente du centre commercial de Westfield à Sherpard’s Bush de Londres, qui est le plus grand centre commercial d’Europe. Avec une espace des ventes de six millions de mètres carrés et avec la présence de magasins tel que Louis Vuitton, Tag Heuer, Dior, Versace, Tiffany’s et Armani, le centre commercial, qui a ouvert le 30 octobre, a attiré de nombreux spectateurs, même si ils n’ont pas forcement acheter des produits de luxe.

Les marchés émergents, qui ont été considérés comme des secteurs qui pourraient assurés des revenus financiers élevés pendant la prochaine année, commence aussi à montrer des premiers signes de frémissements. Les taux d’importations et d’exportations en Chine sont bas et sont les résultats d’une demande moins forte, pour la première fois en six ans, pendant qu’en Russie, le GDP, au deuxième semestre de l’année 2008, baisse de 1% comparativement à l’année précédente. En Inde, même le marché grimpant des jets privés n’est pas assuré d’être épargné car le taux d’inflation continu d’augmenter. Le Japon, longtemps considéré comme le paradis de la consommation de luxe a aussi montré des signes de ralentissement et se rapproche de sa première récession. Le rendement économique a baissé de 2,4% au deuxième trimestre de 2008. Au milieu de toute cette incertitude, nous pouvons être d’accord pour dire le fameux slogan, « unsinkable luxury » qui est maintenant remis en question.

Mais quel avenir pour le secteur du luxe ?

Les analystes de Luxe Corp sont optimistes et disent que le marché du luxe est assez résistant pour surmonter un ralentissement économique à long-terme. Cela sera principalement mené par le marché européen du luxe qui reste le principal dans ce domaine et qui a une importante aide de la Russie et des autres pays émergeant de l’est tel que la Pologne, la Roumanie, la République Tchèque et la Bulgarie. La dépense grandissante sur les articles de luxe dans le marché international du luxe, qui, en ce moment, bénéficie des stars montantes de Chine, d’Inde, du Moyen Orient, du Mexique et bien sur de la Russie qui contribuera aussi à la viabilité à long-terme du marché du luxe.

Cependant, à court-terme, la réalité de la crise financière américaine et de son impact sur le reste du monde devrait conduire à une baisse des ventes, en particulier sur les catégories de produits qui ne sont pas considérées comme des « investissements » par les consommateurs, des produits tels que les parfums, les cosmétiques et les vêtements. Les autres catégories comme les costumes masculins qui peuvent être directement liées au marché financier (pensent les banquiers), seront aussi affecté, bien que le prêt à porter pour hommes ne verra pas une forte baisse des ventes à long-terme. Ce ralentissement des ventes devrait être sentit plus intensément aux Etats-Unis et au Canada plutôt que dans d’autres marchés du luxe. Il y aura cependant un impact indirect sur les autres performances des marchés à court-terme, car les clients du luxe dans les différents marchés du monde envisagent un possible ralentissement économique.
Nous n’avons cependant pas tendance à croire que l’impact de la crise va être spécifique aux maisons de luxe particulières. Nous somme formel en disant que le degré d’impact sur la performance d’une marque variera suivant les mesures que la marque prendra et qui garantira une bonne stratégie dans la situation actuelle. Les marques qui ont diversifié leur portefeuille de produits pour atteindre une balance entre les produits chers et accessibles seront moins exposées à un déclin éventuel des ventes. La même chose peut être appliquée pour l’équilibre des réseaux de magasins dans les différents marchés selon leur rythme de croissance. Le facteur de distribution peut aussi être appliqué à internet, qui devient un moyen de vente de plus en plus important pour les produits de luxe.

Les marques de luxe qui résisteront pendant cette période de ralentissement seront celles qui auront des stratégies en matière de marketing, de vente et de vente en ligne, de relation avec le consommateur, d’expansion globale et de management des produits et services. C’est cependant plus facile de dire que d’agir, en particulier parce que la réaction naturelle lors d’une récession est de casser le budget sur les initiatives de marketing, et que, pour moi, la réaction devrait être l’inverse. Les temps incertains sont les périodes où les marques ont besoin d’investir en créant de vraies relations entre les clients existant qui, à leur tour, pourront en attirer d’autres.

Luxe Corp propose les huit conseils suivant qui contribueront à créer un modèle qui permettra au luxe d’aller de l’avant à partir de 2009.

1. Management des produits : Au cours des dernières années, plusieurs marques de luxe ont diversifié leurs portefeuilles de produits en proposant une large gamme de produits grands publics comme les parfums, puis une gamme moyenne d’articles comme le prêt-à-porter et les produits à prix élevés comme la joaillerie. Effectivement, la gestion de ce portefeuille est essentielle pour optimiser les ventes et positionner la marque idéalement. Seulement les marques qui auront concentré leur énergie et leurs ressources à développer leurs portefeuilles de produits auront une durabilité réelle à long terme. Les quelques marques de luxe qui ont choisi d’adapter leur style de produit selon les goûts locaux en sacrifiant leur propre image auront des difficultés. En ces temps de récessions, les produits abordables ne protègent plus les marques mais les exposent ! Exemple typique : plus de six mille (6 000) personnes avaient mis une option sur l’achat du nouveau coupé-cabriolet de Ferrari qui valait 180 000 €, avant même que la marque est ouvert officiellement les ventes.

2. Expérience dans les services : Bien que les clients aisés ne changeront probablement pas leurs habitudes d’achats à long-terme, la situation économique va éveiller la conscience des gens, qu’ils soient riche ou pas. Les clients du luxe rechercheront des expériences d’exceptions, que se soit dans la vente ou à travers la conciergerie, les courses personnelles, ou par les services et produits personnalisés. Les marques qui seront capables d’offrir un service élevé aux clients seront plus appréciées. Gucci fournit un service de conciergerie à Dubai, cela c’est avéré être un lien direct entre la marque et ses clients.

3. Réseau de vente : Avec le taux de demande d’articles de luxe en augmentation sur le marché international, les principales entreprises de luxe ont entreprit, ces cinq dernières années, une expansion internationale déterminée pour rechercher des clients issus des marchés émergents. Il est important de trouver un bon équilibre entre l’ouverture des magasins et l’évolution du niveau de besoin de chaque marché. Coach, qui a plus de cent magasins au Japon n’a pas besoin d’avoir le même nombre de magasins en Russie, vu que la taille et la dynamique du marché sont différentes.

4. Recherche du consommateur : En temps de crise, il est essentiel d’être en phase avec les valeurs des clients, l’évolution des besoins et le changement des mentalités. Comprendre l’évolution, les cycles, les tendances, les mentalités et les attentes des clients et du marché de la consommation pendant la récession est la clef pour obtenir le meilleur avantage compétitif. Plutôt que de casser les budgets pour obtenir des couts avantageux, une étude de marché sur le consommateur peut être réalisée à travers des systèmes d’opérations et avec des économies d’échelles. Bien que les clients aisés consommeront des articles de luxe pendant la récession comme il le font en ce moment avec le marché d’art, il est essentiel de comprendre l’impact à long-terme que la récession aura sur eux. Un exemple concret est que, bien que plusieurs marques de luxe aient été d’accord sur le fait que le marché de l’art va être affecté par la récession, il se trouve qu’il est actuellement florissant, et que les maisons d’enchères font affaires, à l’exemple de Christie’s qui a dépassé ses estimations pour l’impressionnisme avec des œuvres signées par des grands noms tels que Rodin, Monet et Giacometti.

5. Internet : Internet restera un réseau primordial de communications, de vente et de renforcement pour les marques de luxe. Dans la situation actuelle, internet va jouer un rôle très important au niveau des maisons de luxe et des clients. Au niveau des maisons, internet sera important pour faire des économies et pour les clients, ça donnerai un moyen de trouver une vraie valeur. C’est spécialement vrai dans le climat actuel où une dépense excessive est souvent considérée comme déplacée et pas à la mode, donc les clients aisés opteront pour des achats « online » en toute intimité. Un autre groupe de consommateurs de luxe, celui des classes moyennes, va aussi utiliser internet comme « terrain de chasse » pour obtenir des produits de luxe à prix discount. Il est essentiel pour les marques de luxe d’optimiser leur présence en ligne, pas seulement pour les ventes mais aussi pour les communications et pour l’image de la marque. Viktor & Rolf ont présenté le premier défilé uniquement sur internet pour leur collection p/é 2009, qui a été mis en ligne pendant la semaine de la mode de Paris. Cela a donc montré que internet est un outil important pour l’influence d’une marque. La création d’un monde virtuel autour de la collection de Christian Lacroix pour La Redoute a aussi considérablement contribué au succès de la gamme.

6. Créativité et innovation : Avecl’actuel ralentissement économique, les produits de luxe ne seront plus jugés seulement par leur beauté et par leur marque, mais aussi par leur degré de rareté et par leur valeur rajoutée. Pour garantir une offre élevée, les marques de luxe devront créer 'un univers' exceptionnel autour de chaque produit et de chaque service étant en harmonie avec l’image de marque. Cela peut être réalisé à l’aide de personnalisation, de collaboration ou bien d’évènements privés ; les clients cherchent à être séduits. Le principe de beau et nouveau produit ne sera donc plus décisif pour une vente importante.

7. Promesse de la marque : Maintenant plus que jamais, les marques de luxe devraient agir comme des marques étant capables de surmonter un ralentissement pendant la prochaine année. En mettant l’accent sur une identité claire et précise, une marque va garantir des bons services et une bonne communication. Cela reste vrai pour l’identité de chaque marque sans compromettre aucun aspect de la promesse de base, et c’est essentiel pour assurer la réussite dans l’évaluation des choix des clients. Plusieurs marques américaines et distributeurs tels que Coach et Saks Fifth Avenue ont ouvert les ‘outlet discount stores’ pour vendre des produits haut de gamme aux prix bas. Coach, qui a 297 magasins et aussi 102 ‘outlet discount stores’, voit ses ventes baisser dans ses magasins principaux alors qu’elles augmentent dans les usines discount. Une leçon sur la gestion d’image de marque.

8. Collaboration et co-branding : Il n’y a pas meilleur moment, pendant une période de ralentissement des ventes, pour prendre des initiatives, pour créer des collections exceptionnelles et pour des collaborations. Les vrais consommateurs de luxe aujourd’hui cherchent à être séduits.

La crise financière prendra fin en Europe et dans la plupart des autres pays, à l’exception des Etats-Unis, alors que les résultats du deuxième trimestre de 2009 sont annoncés. Aux Etats-Unis, où le taux de chômage est actuellement à 6.1 % et où la récession a été prédite pour durer jusqu'à 2 ou 3 ans avant que l'économie se rétablisse, la perte sera plus lourde. Mais quelles vont en être les conséquences sur la mentalité du consommateur ? C’est là où est toute la question. Dans le long terme, les marques de luxe devront travailler dur pour obtenir une crédibilité, les consommateurs devront être plus critiques pour évaluer ce que valent vraiment les marques de luxe. Même sur les marchés émergents.

http://www.luxe-mag.com/fr/front-page/

Luxury Trends 2009

Luxury Institute's Wealth and Luxury Trends -- 2009 and Beyond
Beyond the "Deer in the Headlines" Fear Factor


Last update: 11:00 a.m. EDT Oct. 28, 2008
NEW YORK, NY, Oct 28, 2008 (MARKET WIRE via COMTEX) -- As the Luxury industry enters 2009, some luxury executives look like deer caught in the headlines -- paralyzed by the terrifying headlines and by declining sales. Yet, genuine luxury purveyors know that luxury is, and always has been, a cyclical business. They see 2009, and beyond, as a golden opportunity to deliver on the luxury fundamentals, to radically innovate, continuously adapt their offerings and business models, and position their brands for long-term leadership. Here are some trends we predict for 2009 and beyond:
1.) Traditional Luxury Dramatically Accelerates its Internet Activities in Response to Innovators
The Luxury Institute has been presenting the empirical case directly from the voice of the wealthy consumer for luxury brands to make their websites the centerpiece of their online and offline strategies since 2006. Nevertheless, the traditional luxury industry has been slow to adopt Web 2.0. Meanwhile, innovators such as Gilt, Ideeli, A Small World, Portero, Vivre, Couture Lab and several off-the-radar players such as Bespoke Global, are gaining traction online via membership models, global communities, and by aggregating categories of bespoke luxury designers and producers in one-stop-shop destinations. Their economics will become much more compelling as the economic downturn makes opening stores and traditional advertising economically challenging.
Look for all types of traditional luxury goods and services providers to begin to imitate the techniques of these luxury innovators, or to acquire them.
2.) Luxury Awakens to the Influence of Generations X and Y on Technological Adoption and M-Commerce
According to a Luxury Institute WealthSurvey of luxury consumers and mobile device usage, 22% of consumers have executed a transaction via a mobile device, while 21% have made a payment via mobile. Those doing so tend to be under 45 years-of-age, but significantly wealthier, with HH net-worth at $5+ million.
Luxury should be leading M-Commerce innovation since it creates an enhanced experience for all customer segments. Generation X and Y shoppers are influencing the lightning speed with which consumers of all ages, including boomers, are embracing mobile technology for on-the-go entertainment, search, and transactions. Look for a few luxury innovators to make a more serious effort to experiment with M-Commerce in 2009, especially internationally, as luxury quickly discovers that it must seriously address the mobile needs of the wealthy constituents of Generation X and Generation Y, as well as the mobile needs of Boomers.
3.) Price Does Matter. Luxury will Appeal to the Rational Brain Again
In the recent boom, some in the luxury industry, and their cheerleaders, deluded themselves into believing that the more expensive an item, the greater its appeal to the wealthy, regardless of quality, functionality and service experience. University research suggested that the more expensive a consumer was told an item was, regardless of the fact that it was the same quality as a much lower priced item, the more the happy chemicals in the brain approached a state of bliss.
In times of economic crisis, that high can only last so long. Most of the wealthy are self-made, and have sacrificed to earn every cent while delivering great quality and service to their own customers. Like their customers, they use both sides of their brains to make luxury purchasing decisions. One empirical example: an October 2008 Luxury Institute WealthSurvey shows that when it comes to luxury travel, the top two factors influencing vacation destination decisions are: scenery and nature (58%), and cost (56%). So, it's back to value-added luxury fundamentals in 2009.
4.) High-End Philanthropy Phase Three: Doing Good Becomes a Way to Salvage Reputation for Discredited Wealthy
In 2007 we noted that Bill Gates and Warren Buffet's entry into big-league philanthropy created the "alms race" we had predicted. Many billionaires followed. In 2008 we noted that their participation, and the trend they started, created a new level of scrutiny for ineffective philanthropies to deliver results. While this trend continues, we now also expect many discredited Wall Street executives to turn a new leaf in an effort to save family legacies and reputations and get into the high-end philanthropy game. It's not much fun for kids to have the wealthiest parents in private school when everyone knows they made their money in a Ponzi scheme that brought the world economy to its knees.
Repentant wealthy executives have begun to carve out new family legacies by engaging in serious philanthropy. The search for redemption is part of the human journey and the attempt by these super-talented executives to make a difference in world-class problems will be embraced.
5.) Luxury will Embrace Corporate Social Responsibility as a Critical Component of the Business Model, not Just a Slogan
For several years, the Luxury Institute's impartial research has documented the rise in relevance of Corporate Social Responsibility. Luxury Institute surveys document that wealthy consumers have increased their preference for socially responsible brands from 51% in 2006 to 57% last year. Expect that number to rise dramatically by 2009.
The global crisis of confidence in governmental, financial and other institutions will drive luxury consumers to demand that luxury brands serve not just them, but society as a whole. They will require luxury brands to be ethical with all constituents, charitable in ways that make a difference to their beneficiaries, and eco-friendly in ways that can be documented. It might mean we will see, among other changes, a reversal in luxury charity events where 80% of proceeds go to lavish fun for the attendees and 20% to the beneficiaries.
The good news is that these enlightened practices will elevate luxury to a new level in the eyes of all of its constituents, including young aspirationals, who are even more sensitive about these practices than their elders.
6.) Classic Luxury Spending and Selective Indulgence Coexist, Guided by Trusted Advisors
In the midst of this financial crisis, and the populist backlash on unearned financial services wealth, many wealthy consumers are a bit confused and feeling a tad defensive about luxury, even if they have money to spend. Consequently, many wealthy consumers will opt for classic luxury that is unique and exclusive, with exquisite artistic design, craftsmanship, and quality, delivered with impeccable service. They still covet their favorite Lamborghini sports cars, Judith Leiber handbags, Christian Louboutin shoes, Harry Winston jewelry, and Ritz-Carlton experiences. That's good, because luxury spending has a strong and positive multiplier economic effect on society.
At the same time, they are selectively looking for a few playful indulgences in their favorite categories that they can enjoy in privacy with family and friends. Personal shoppers, travel agents, realtors, car dealers, interior designers and others who have earned the ironclad trust of clients over the years will have the advantage of curating customer experiences that indulge, but don't overreach, for their loyal clients.
7.) Trust, Authentication, Validation and Certification Become Part of the Luxury Lexicon
The financial meltdown has its roots in a crisis of confidence that began in real estate as far back as 2006. Trust in credit ratings institutions such as Moody's and Standard & Poor's, and in quasi-governmental institutions such as Fannie Mae and Freddie Mac, and in financial institutions such as AIG, Bear Stearns, Lehman Brothers, Merrill Lynch, Morgan Stanley and even Goldman Sachs, has declined precipitously, as indicated by their financial results and stock prices. Several paid the ultimate price for this lack of trust.
Luxury too, is down, partly because some purveyors have forgotten what true luxury means to the customer. As online communities, social networks and ratings hubs dot the Internet landscape, expect luxury consumers to look extensively to their own trusted peers for guidance on what is, and, what is not, true luxury. These now-wiser consumers, who are reeling from loss of net-worth and income, will scrutinize luxury brands far more carefully going forward, and will rely on authenticated, validated and certified ratings to make purchasing decisions. They will expect luxury brands to be transparent, and to independently authenticate claims, such as country of origin, quality, customer referrals, and social responsibility, like never before.
Finally, in these troubled times, many experts will herald the death of luxury. If you are a true luxury purveyor, you will not flinch. You will do what true luxury purveyors have done for hundreds of years in up, and down, cycles: execute the fundamentals as inspired and defined by your customers' needs and desires, consistently and extraordinarily well. Men and women who achieve the best will always seek the best of everything. That is why luxury has brands that span centuries, while most other industries don't.
Milton Pedraza
CEO
Luxury Institute, LLC New York City

www.LuxuryInstitute.com

Quelques salons professionnels dédiés au monde du luxe (tout va bien même en temps de crise)

Luxury, Please (Vienne)
http://www.luxuryplease.com/

Millionairefair en Turquie
http://www.milyonerfuari.com

Luxury Show
http://www.luxuryshow.ro/

Millionairefair en Russie
http://www.millionairefair.ru/eng/main/

Elite Life
http://www.elitelife-expo.ru/defaulteng.stm

International Luxury Travel Market (ILTM) à Cannes
http://www.iltm.net/page.cfm/Link=1/t=m/goSection=1

Extravaganza
http://www.extravaganza.ru/

Si j'ai oublié un salon, envoyez moi un mail à smartfutur@gmail.com

vendredi 28 novembre 2008

Le Luxe, des luxes, l'ultra luxe, le luxe durable...

Le monde du luxe a perdu ses codes de référence en moins de trois ans. Plusieurs explications. L'arrivée de la clientèle des pays émergents qui a introduit de nouvelles clientèles dans le circuit des grandes maisons/marques. Il y a eu aussi la grande confusion sémantique car pour doper la mode on a utilisé le luxe comme effet de levier. Si le luxe est intemporel, la mode est par définition éphémère. Et surtout 2008, c'est l'avènement du luxe sur internet, avec une banalisation des marques qui sortent de leur tour de Babel. La prochaine étape, c'est l'application du modèle économique du low cost à certains secteurs du luxe, c'est déjà en marche !!! Il y a maintenant des luxes, à plusieurs vitesses. Paradoxalement, le vrai luxe pourrait être « moins de luxe pour luxe », avec une tendance au dépouillement, à la simplicité, à l'authentique, la discrétion (il faut sous jouer). Cela va coexister avec la version banalisée du luxe disponible avec un seul clic sur internet. On n'est plus dans l'élégance, l'allure, le style, mais dans l'achat d'un bien commercial. Et puis il y aussi le luxe « bling bling » pour certains, mais c'est une autre catégorie de jeu (nécessité de sur jouer). Sous le même vocable vous avez donc un luxe disponible dans des boutiques pharaoniques, véritables démonstrations de force en matière de design et le tout venant sur internet. Vous avez des clientèles traditionnelles historiques depuis des décennies, et de récents « Very Wealthy » avec des goûts très diversifiés et d'autres comportements. D'ailleurs, le développement des UHNWI {Ultra-High-Net-Worth Individuals} est un phénomène récent. Maintenant, on parle d'Ultra Luxe, comme si le mot luxe recouvrait un monde trop banal (ce qui n'est pas faux, quand on sait que 9 japonaises sur 10 – âgées de 20 à 30 ans - à Tokyo possèdent un article Louis Vuitton). L'enjeu pour les grandes marques du monde du luxe, c'est donc de pouvoir s'ouvrir, mais sans perdre leur identité profonde, leurs racines. Rajoutez à cela le prochain croisement entre le luxe et le développement durable (voir conférence avec Suzy Menkes, Fashion Editor, International Herald Tribune), et cela vous l'équation encore plus complexe. Bientôt le LUXE DURABLE en complément de l'ULTRA LUXE ???

Loin de la crise, le salon "Luxury, please" ouvre ses portes à Vienne

VIENNE, 21 nov 2008 (AFP) - Même si la crise financière commence à faire des ravages, l'industrie du luxe semble avoir toujours de beaux jours devant elle, comme le montre le salon "Luxury, Please" qui s'ouvre vendredi 21 novembre dans l'ex-palais impérial de la Hofburg à Vienne.


Certes les organisateurs de ce salon unique en Europe centrale attendent un peu moins de visiteurs --15 000 au lieu des 20 000 entrées en 2007 dont 25 % venus d'Europe de l'Est-- et le nombre d'exposants est tombé à un peu plus d'une centaine, mais "il ne faut pas oublier que le luxe est lié à la création de valeur. La qualité a toujours été une valeur sûre et durable", souligne le patron du salon, Gerhard Krispl.

Vendredi, le salon, qui s'étale sur 4 000 mètres carrés sur deux étages dans les salons d'apparat de l'ancien palais impérial austro-hongrois, est réservé aux professionnels et n'ouvrira que samedi pour deux jours aux particuliers, moyennant un droit d'entrée de 39 euros.

Plusieurs thèmes ont été retenus : les voyages, la mode, la beauté et la santé, l'art de vivre, l'immobilier et le mobilier de luxe sans oublier les plaisirs culinaires présentés par cinq grands chefs ainsi que des viticulteurs, fromagers et chocolatiers de la région italienne du Piémont.

"Nous cherchons toujours des choses exceptionnelles", insiste l'organisateur en se vantant d'avoir fait venir le créateur du "sac à main le plus cher du monde". Cette pièce unique, d'environ dix centimètres sur vingt, en platine pur serti de 2.182 diamants, le tout représentant 200 carats et pesant 800 grammes, est signée du créateur japonais Ginza Tanaka.

"Nous avons déjà trois acheteurs intéressés, tous japonais et qui offrent 2 millions de dollars, mais peut-être que nous aurons d'autres offres, peut-être des Russes", espère Nick Mizuki, représentant de la prestigieuse maison qui a présenté l'an dernier une robe longue en feuilles d'or.

Plusieurs véhicules de marques prestigieuses allant d'Aston Martin à Mercedes en passant par Ferrari -- dont l'exemplaire exposé, une F599 à 304.100 euros est déjà vendu -- invitent le visiteur peu fortuné à se prendre pour un milliardaire le temps d'une photo derrière le volant. Une Maybach Landaulet de plus de 6 mètres de long est à vendre pour 1,3 million d'euros.

Toujours dans les quatre roues, l'artiste allemand Marco Mehn pose volontiers à côté de sa conception de "l'art mobile", une Mini Cooper recouverte de 34 000 cristaux du bijoutier autrichien Swarovski et peinte à la main d'une valeur estimée à 250 000 euros.

"Nous avons des dizaines de gardes de sécurité en permanence sur le salon, et un système de caméras de surveillance auxquelles rien n'échappe", assure l'organisateur en montrant les deux gardes affectés rien qu'à la protection du "petit sac à main".

Après les salles de bain "oasis du bien-être" aux baignoires incrustées de pierres précieuses, c'est l'invitation aux croisières de luxe sous la tente des 1 001 nuits d'un grand agent de voyage planté sous la quarantaine de lustres en cristal de la salle des cérémonies du palais impérial où vont se relayer en décembre et janvier certains des bals les plus prestigieux de Vienne.

Non loin de là trônent des animaux empaillés dans le coin des chasseurs, avec des exposants d'armes les plus sophistiquées.

Une salle est spécialement dédiée au luxe "made in Austria" où Johanna Vanicek reconnaît que la crise "se fait quand même un peu ressentir". "On vend moins de petits objets pas trop chers, mais les grandes commandes on en a toujours" pour décorer des avions, des palais ou des villas dans le monde entier, précise cette propriétaire d'une maison de décoration d'intérieur entre les mains de sa famille depuis 288 ans.

Dernière étape du parcours du luxe, le Piémont invite à la dégustation de son Barolo, ses fromages et ses chocolats, sans oublier son "or blanc", la truffe d'Alba mise vendredi aux enchères ouvertes à 50 000 euros.

Par Gabrielle GRENZ

jeudi 27 novembre 2008

Flash back sur une ITW d'octobre 2006 sur le secteur du Luxe

Luxe, un secteur nommé désir

Avis d'experts, come back sur des ITW © Le nouvel Economiste - n°1360 - Du 5 au 11 octobre 2006....

Question 1. La démocratisation du luxe peut-elle tuer le luxe ?
Question 2. La suprématie de la France est-elle menacée ?

Tristan Benhaim,
vice-président de Cofremca Sociovision

« Il y a un paradoxe lorsque les marques de luxe quittent leur logique de niche pour partir à la conquête des élites nombreuses. »

1. Le marché de l’élévation de la personne se porte fort bien, il est porté par les stratégies de surclassement aux valeurs montantes d’individuation dans notre société. La recherche de sens émotionnel explique qu’aujourd’hui, le luxe de standing affiché, ostentatoire ait fait place à un luxe plus éprouvé. Ce qui explique que ce soit un segment en accroissement dans la consommation. S’y ajoute le rattrapage de nombreux pays ayant connu des privations. Aujourd’hui, même dans les pays aux revenus chahutés comme la France, le luxe est florissant.
Effectivement, il y a un paradoxe lorsque les marques de luxe quittent leur logique de niche pour partir à la conquête des élites nombreuses afin de se rendre accessibles à un plus grand nombre. Voilà pourquoi se développe, au côté d’un luxe d’exclusion basé sur la rareté, un « luxe inclusif » qui joue avec les signes d’appartenance. C’est le cas de Lacoste, la marque connue par trois jeunes sur quatre, qui joue le luxe accessible qui sait se nourrir de tradition et de modernité. Pour certaines marques, il s’agit d’un grand écart.

2. Longtemps le luxe fut d’essence aristocratique, sa légitimité était fondée par l’usage dans certaines cours et attachée à un monde de privilèges. C’est la grande tradition française, à l’ancienne. Aujourd’hui la concurrence vient de marques étrangères mobilisant de lourds investissements marketing pour imposer leurs marques, les Calvin Klein, Ralph Lauren et autres Dolce&Gabbana. Dans le même ordre d’idées, on a découvert que le meilleur restaurant du monde était à Barcelone. On voit bien qu’aux côtés des établissements de toute éternité interviennent désormais de nouveaux acteurs créatifs. Le luxe est devenu une subtile alchimie combinant de la création avec une marque et surtout une excellente distribution.


Pierre Bergé,
vice-président de Cofremca Sociovision

« Il n’y a plus qu’une seule maison de luxe à Paris, Hermès. »

1. Luxe et démocratisation sont totalement incompatibles, sinon il s’agit du Canada Dry du luxe lorsqu’il est accessible au plus grand nombre et proposé dans les supermarchés. D’ailleurs il n’y a plus qu’une seule maison de luxe à Paris, Hermès. Les autres ont des politiques de marques. Quand vous retrouvez leurs produits sur les portants des boutiques d’aéroport, on ne peut parler de luxe. Le luxe c’est un avion privé, un bateau, un voyage exceptionnel, c’est lié à la rareté. Je suis le premier à avoir fait descendre la mode dans la rue avec le prêt-à-porter Saint-Laurent. Ce n’était plus du luxe.
2. La place de la France est considérable dans l’univers des marques de mode. Mais le luxe est mort. Remplacé par la mode et ses fournisseurs. Je le dis sans nostalgie ni regret. C’est différent, voilà tout. Ce n’est pas une question de prix. Mais de « part de la main », comme chez Hermès, qui est l’une des dernières maisons françaises où elle a gardé son importance.


Alain-Dominique Perrin,
administrateur de Richemont

« Il est vulgaire de confondre ce qui est cher avec le luxe… »

1. Aujourd’hui, le grand phénomène, c’est la séparation de plus en plus nette entre le monde de la mode et celui du luxe. Le premier, très accessible, est fragile, éphémère, largement lié à l’apparence quand le second concerne des objets durables de grande qualité. Les jeunes ont tendance à faire l’amalgame entre ces deux mondes.. La chaîne Fashion TV y contribue aussi. Dans les années 70, j’ai rendu le luxe accessible grâce aux must de Cartier. Contrairement à Pierre Cardin, qui a bazardé sa marque en multipliant les licences – ce qui lui a permis de gagner beaucoup d’argent –, nous avions des réseaux de distribution spécifiques, et la création comme la conception étaient intégrées. Notion clé : un produit de luxe, évidemment de grande qualité, est lié au patrimoine personnel. Il est vulgaire de confondre ce qui est cher avec le luxe…

2. Les Italiens nous supplantent dans certains domaines, comme les accessoires ou la maroquinerie où ils sont très forts, avec des marques comme Gucci, Fendi, etc. La France perd donc des parts de marché. En outre, vous trouverez très peu de créateurs français, ils sont pour la plupart britanniques ou américains, notamment dans le domaine de la haute couture… Certainement en raison de leurs écoles formidables…


Gérard Mermet,
auteur de “Francoscopie”

« Le niveau de richesse dans les pays développés a énormément progressé. »

1. Contrairement à ce qui est admis, il n’existe pas de contradiction entre luxe et démocratisation. Si le luxe qualifie ce qui est raffiné et donc généralement coûteux, cela n’implique pas qu’il soit interdit par nature aux personnes modestes. D’autant que le niveau de richesse dans les pays développés comme le nôtre a énormément progressé : il fallait en moyenne 250 heures de travail à un salarié en 1980 pour s’offrir un téléviseur, objet de luxe à l’époque; il n’en faut plus que 40 aujourd’hui. La « démocratisation » s’explique par le fort affaiblissement du sentiment d’appartenance de classe, un désir croissant de « surclassement » et de « réenchantement » de la vie. Elle témoigne d’un besoin esthétique (le luxe est censé être beau), mais aussi d’un comportement mimétique; pourquoi n’aurait-on pas le droit de faire comme ceux qui sont montrés en exemple dans l’imagerie collective ? L’offre s’efforce de s’adapter à cette demande, en cassant certains codes traditionnels du luxe : cherté, rareté, difficulté d’accès. Ce n’est pas par souci égalitariste, mais pour assurer le développement des entreprises concernées. Je ne crois pas à un risque de tuer le luxe en le rendant plus accessible, dans la mesure où les produits concernés satisfont les attentes objectives et oniriques des clients . Comme le disait justement Coco Chanel, « le luxe n’est pas le contraire de la pauvreté, mais de la vulgarité ».

2. Je pense que le risque existe dans certains secteurs, pour au moins deux raisons. La première est que l’image de luxe d’une entreprise nationale n’est pas indépendante de celle de son pays d’origine, surtout lorsqu’elle mise dessus. Or, un certain nombre d’enquêtes montrent que l’image de la France est globalement dégradée dans le monde et que son association avec le luxe est moins nette, même si elle perdure. Par ailleurs, j’observe que certains intervenants n’ont pas suffisamment adapté leur offre aux évolutions des marchés. C’est le cas parfois dans la mode, la gastronomie ou le secteur viticole, qui n’ont pas toujours pris au sérieux la capacité de concurrence des autres pays, développés ou émergents. Ils ont ainsi renforcé le sentiment assez largement répandu d’une arrogance française et d’une difficulté à entrer dans la modernité.

Thierry Maillet,
consultant en marketing

« Le luxe est devenu un modèle de management. »

1. Comment concevoir que des produits exclusifs puissent s’adresser au plus grand nombre sans devenir vulgaires, pour reprendre le mot de Coco Chanel, « le luxe, ce n’est pas le contraire de la pauvreté, c’est le contraire de la vulgarité » ? Or, avant d’être un produit, le luxe représente une attitude et le partage de valeurs communes.
Le luxe est devenu un modèle de management au sein duquel se retrouvent aussi bien LVMH que BMW ou la banque UBS. Dans chaque secteur industriel, une ou plusieurs entreprises adoptent un management de luxe qui suit certaines règles communes. Le premier critère est la maîtrise de la chaîne de conception du produit depuis sa fabrication à sa distribution. Le second critère est la mise en place d’une organisation qui facilite la maîtrise de la chaîne du produit. Le siège concentre tous les pouvoirs, de la conception du produit à sa communication. Le marketing stratégique est centralisé à l’extrême en laissant aux pays le marketing opérationnel encadré par des règles d’application souvent très strictes.
Le dernier critère de ces entreprises est un reporting financier rigoureux, pour s’assurer que la chaîne de la commercialisation du produit ne puisse s’écarter d’une intégration verticale poussée. D’un produit ou d’une image, le luxe est devenu un modèle de management.


Danielle Allérès,
auteur de plusieurs livres sur le luxe dont « Luxe – métiers et management atypiques » (Economica), créatrice d’un DESS sur les métiers de l’art.

« La recherche de la plus grande qualité a toujours été la marque des sociétés civilisées. »

1. Depuis les années 70 les grandes maisons ont tenté de rendre le luxe accessible, de faire descendre dans la rue leurs produits, en multipliant leurs gammes. De nouvelles couches de consommateurs se sont approprié leurs marques. Ce qui les a obligés à les nourrir constamment en symbolique. C’est la mission des créateurs. Vuitton a ainsi très bien réussi à démultiplier ses productions par un management plus audacieux des articles proposés à une clientèle de plus en plus vaste. La satisfaction d’un nombre croissant d’amateurs passe par la déclinaison de séries limitées, les collections d’accessoires. La recherche de la plus grande qualité a toujours été la marque des sociétés civilisées. Celles-ci ont besoin de codes élitaires. En outre on remarque que systématiquement, en période de crise, les élites veulent s’en démarquer par un mode de consommation leur permettant de résister à cette environnement. Des années folles à la période 85/90 et ses golden boys, on observe une semblable débauche de luxe. Le capital d’une marque est immatériel, voilà pourquoi il ne connaît pas d’obsolescence : la courbe de vie d’un produit de luxe ne connaît pas de phase 4 et l’on peut relancer toutes les anciennes marques.

5 tendances émergentes du luxe à l'horizon 2018 !!!

Regard sur les 5 tendances émergentes du luxe

Khlauda MOLLARD

Editrice www.nouvelleplace.com

1. Les métiers d’arts français face à la mondialisation

Avec la mondialisation, la légitimité française n’est plus acquise. La qualité se trouve aussi ailleurs. Pour s’adapter à cette concurrence exacerbée, le comité Colbert s’interroge sur les possibilités de concilier haute technologie et savoir faire artisanal français. Tout en luttant contre la contrefaçon.

Hier idéal aujourd’hui concept marketing, le luxe aura de plus en plus besoin d’experts capable de jongler avec l’intelligence de la main, des nouvelles technologies et des l’international pour défendre les marques françaises.

Catherine Dumas, sénatrice de Paris, évoque sa volonté de créer une université des métiers d’art, dans la perspective d’assurer la transmission du patrimoine et la promotion du savoir faire.

Autre projet latent : proposer au Président d’être accompagné par certains des acteurs de l’industrie du luxe, lors de voyages internationaux, garant de l’image de marque de la France.


2. L’hyper luxe : créateur de liens 2.0

Frileuse, l’arrivée du luxe sur internet définit une nouvelle relation avec le consommateur internaute, parfois bloggeur.

Si l’utilisation de l’univers virtuel 3D second life réussit à créer le territoire onirique de la marque, cet usage correspond à une stratégie de lancement.

Mais exploiter les clubs privés, se révèle est une excellente stratégie pour fidéliser.

Quant à l’apparition du « buzz de luxe » dans la blogosphère, il semble que les marques sont ouvertes à laisser s’exprimer les bloggeurs sans autorité après les avoirs conviés à une soirée de relations publiques.

Dans le même temps l’utilisation du terme « luxe » sur la toile apparaît galvaudée, et souvent détourné par rejet.

Une récente étude sur le web sémantique menée par François Laurent pour AMI Software & IPSOS révèle à quel point il convient d’éviter, je cite « le recours systématique au mot luxe dans les positionnements et les communications de marque ».


3. Le nouveau luxe : de la désacralisation vers un hommage du quotidien

Depuis que les maisons ont souhaité développer leurs parts de marchés, le luxe est accessible en unité marketing. Certains produits peuvent être considérés comme des produits de grande consommation, de par leur distribution non sélective.

Une vague de collectifs d’artistes décomplexe la conception classique du luxe, puisque contradictoire.

De l’audace, ils en ont. Activistes branchés, early adopters souvent, ils détournent et customisent. Le concept store Colette en est la vitrine, rue st honoré.

Tous les codes de communication sont alors bouleversés, et concourent à définir un luxe plus subversif.

Face à la surenchère Bling Bling, pourra t on alors envisager d’acheter un dentifrice Gucci ?

4. A la conquête des espaces durables


Les nouveaux espaces durables se dessinent du côté de l’éco tourisme et de la bio conception.

Acquérir un produit de luxe devient un acte citoyen. L’engagement avec l’imaginaire de la marque est d’autant plus fort, car il implique une vision systémique de l’ensemble de la chaîne de production.

Les grands groupes ont leur département environnement.

Cette macro tendance séduit les alter consommateurs, prêts à payer un prix juste et équitable.


5. Un état d’esprit qui s’applique au management

Révélateur de désirs et d’ambitions, le luxe est d’abord un rendez vous avec soi. Qu’il soit le théâtre ou l’accessoire de votre style de vie, il signe avant tout votre identité. Les attitudes ostentatoires s’effacent au profit de valeurs plus profondes. Transposons cette approche du luxe comme un choix personnel guidé par une communication intelligente.

Un « super flux » créatif se développe

Par extension interactive (flux rss) : il encourage les internautes à créer sur son territoire de marque numérique. Yves Saint Laurent et Cartier proposent de prendre part au rêve sur leur territoire numérique, en composant des morceaux de musique.

Le luxe est une ressource indéfinie dont il faudrait souvent s’inspirer pour être en phase avec la communication de changement.

Une philosophie de vie, pour une vision humaniste du management

Le manager philosophe redonne du sens aux actions. Prendre le temps de penser, d’adopter permet dans bien des cas de renouer avec l’âme de l’entreprise, capital image.

De plus en plus d’entreprises font appel à ces cabinets spécialisés pour les aider à adopter « un recul réflexif. »

Yannis Constantinidès, agrégée de Philosophie confie au magazine Newzy (édition de juin 2008) : « L’entreprise repose sur des valeurs philosophique comme le dépassement de soi, l’innovation. C’est un bouillon de culture et de créativité. »

Concilier rêve et action : Lieu commun des « hyper job » à venir ?





mercredi 26 novembre 2008

Dans le cadre de la Cité du Commerce et de la Consommation,

Altavia et OpinionWay présentent les résultats de leur Observatoire des Consomm’acteurs :

Le regard des français sur le commerce et la consommation

1ère Cité du Commerce et de la Consommation

Les 28 et 29 novembre 2008

QUESTION : Le Luxe : consommer pour se distinguer ???

Quels sont les produits qui symbolisent le plus le luxe aux yeux des Français ? (Question ouverte)

- Bijoux / Joaillerie / Diamants (62%)

- Voitures (57%)

- Vêtements / Haute Couture (55%)

- Parfumerie (32%)

 

A quoi les Français associent-ils le luxe ? (question ouverte)

- Produits de qualité avec un accueil qu'on ne trouve pas ailleurs. Des conseils judicieux et une amabilité sans égale.

- Élégance / plaisirs ; quelque chose de très beau, d'inaccessible, qui fait rêver

- Tout ce qui n'est pas indispensable, tissu, cuir, parfum de très gde qualité. Très agréable à recevoir et à offrir à petite dose pour que le luxe reste quelque chose de rare et de désirable

- Inutile donc rigoureusement indispensable.

- Le luxe coûte cher et cela est inutile, juste de la poudre aux yeux et en 'jeter' aux autres c'est du paraître

- Les bourgeois qui ne connaissent pas du tout la valeur de l'argent et qui n'apprécient même pas les beaux gestes de tous les jours.

- Cela correspond à une notion de plaisir, à des prix particulièrement élevés qui dans la plupart des cas ne concernent que les gens fortunés.